LE SPORT SUR ORDONNANCE…le décret est passé ! :)

La pratique d’une activité physique prescrite sur ordonnance, par nos médecins généralistes, c’est possible !

« Le sport, c’est la santé et ne rien faire, c’est s’en moquer ! » Tel pourrait être le nouveau slogan de notre nouvelle ère.

Car aujourd’hui, il peut être prescrit sur ordonnance : Un amendement a été voté le 10 avril 2015 par l’assemblée nationale, dans le cadre de la loi de la modernisation du système de santé.

Décret n° 2016-1990 du 30 décembre 2016 relatif aux conditions de dispensation de l’activité physique adaptée prescrite par le médecin traitant à des patients atteints d’une affection de longue durée entre en vigueur le 1er mars 2017.

QUI EST CONCERNE ?

Les personnes atteintes d’une affection longue durée (ALD) :
• Diabète,
• Maladie cardiaque,
Certains cancers,
• Hypertension artérielle
• Obésité, ..

Celles-ci peuvent se voir proposer par leur médecin la pratique d’une activité sportive, en plus des traitements habituels.
Plusieurs villes dont Strasbourg et Biarritz, n’ont pas attendu le vote de la loi, depuis 2012, 700 patients ont pu bénéficier d’un programme « sport santé sur ordonnance » gratuit !

Ils projettent d’aller encore plus loin en proposant le sport sur ordonnance à toutes les personnes sédentaires, en plus de celles qui souffrent d’une ALD. Le financement se fait par le soutien de la ville et des partenaires tels que Pasteur mutualité ou l’entreprise Chèque santé.

Par ailleurs, l’organisation mondiale de la santé (OMS) recommande 10 000 PAS CHAQUE JOUR, soit 8 km, pour rester en forme et l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) préconise 30 MINUTES de marche rapide au quotidien.

L’ACTIVITÉ PHYSIQUE, LE GRAAL DE LA JEUNESSE ?

Rappelons ses multiples bienfaits :
• Amélioration de l’équilibre, c’est-à-dire prévention des chutes
• Préservation de l’autonomie par des exercices axés sur des gestes du quotidien
• Optimisation des fonctions cognitives (mémoire, réflexion)
• Prévention de la dépression, grâce à ces merveilleux liens que l’on crée dans les séances et une confiance en soi apportée par la pratique sportive.

D’autant plus en extérieur.

3,2 millions de personnes meurent chaque année dans le monde en raison du manque d’activité physique (source : OMS)

Grâce à une activité physique adaptée, LUTTER CONTRE SON CANCER

Pendant le traitement : L’activité physique permettrait de lutter contre les effets secondaires des traitements : fatigue, anxiété, douleurs,…. Toutefois pour être efficace, celle-ci doit respecter plusieurs critères :

  1. L’intensité
  2. La durée
  3. La fréquence

La fédération nationale CAMI sport et cancer a créé la méthode « Médiété », celle-ci, suivie par des spécialistes, permet aux patients d’utiliser tous leurs muscles et d’atteindre leurs objectifs médicaux, tout en pouvant s’intégrer à une vraie discipline sportive (Marche aquatique, Aquapalmesfit, Natation, Vélo, Marche nordique, Pilate, Taï-chi,…).

Lors de la rémission : Différentes études cliniques sur les cancers du sein, du côlon et de la prostate, ont prouvé que faire du sport pendant la rémittence contribue à diminuer de 50 % le risque de rechute.

UNE PLANIFICATION SUR MESURE

Le docteur Lafon de la ville de Blagnac à Toulouse, a signé une convention avec la mairie pour s’engager à suivre le programme de la collectivité. Celui-ci vise à améliorer la santé de ses concitoyens. Cette initiative est partie d’une proposition du Comité économique et social local de Blagnac.

Le docteur François Lafon explique : « Ce référentiel décrit précisément quelle activité physique doit être proposée, en fonction de l’affection dont souffre le patient. Le cas échéant, le praticien l’inscrit alors via internet. Un éducateur sportif encadre gratuitement l’activité physique prescrite. »

« Il faut trouver le sport adapté à chacun : un patient qui a été opéré d’un infarctus est invité à faire de la marche active. Un diabétique en surpoids fera du vélo, de l’aquagym ou de la marche aquatique… Mais il faut que cela reste un plaisir : on ne prévoit pas l’aquagym pour une personne qui déteste l’eau ! »

« Le médecin revoit son patient trois mois plus tard, dans le cadre d’une consultation classique pour une affection longue durée. L’éducateur sportif envoie son évaluation par internet, si bien que nous restons en contact permanent pour, éventuellement, modifier la prescription »

8 CONSEILS POUR UNE REPRISE EN TOUTE SÉCURITÉ :

  1. Prendre rendez-vous chez le médecin : il vous conseillera, après examen complet, sur l’activité sportive, la plus adaptée à votre pathologie, votre condition physique et vos objectifs.
  2. Choisir son sport : La marche aquatique est particulièrement indiquée pour une reprise en douceur. Grâce aux vagues, aux courants, aux mouvements, vous avez un massage continuel qui permet de diminuer les courbatures. Par ailleurs, l’iode et le fait d’être en extérieur ont un effet positif direct sur le moral, après une séance vous vous sentez détendu, serein, et revigoré. Elle favorise également, le retour veineux, le développement musculaire est harmonieux, puis elle améliore les capacités cardio-vasculaires et respiratoires. La gymnastique douce, le vélo, la natation et la marche nordique sont aussi conseillés pour une reprise en toute sécurité.
  3. Pratiquer en groupe : S’exercer à plusieurs, avec un proche ou un ami, permet de garder sa motivation et s’entrainer plus fréquemment.
  4. Important : S’ÉCHAUFFER, c’est « primordialement et précieux » !! même si votre sport est sans violence. L’échauffement prépare votre corps à l’effort, il fait monter votre fréquence cardiaque et augmente la température de votre corps.
  5. Important : S’ÉTIRER, tout aussi essentiel. Ce que nous ressentons est propre à chacun, et de ce fait, il y en a qui vont préférer les étirements après séance ou quelques heures ou jours plus tard. Quoi qu’il en soit, il est impératif de s’étirer pour éviter de perdre toute souplesse dans vos mouvements, et afin d’éviter que vos muscles ne restent contractés. Les étirements permettent également d’échapper aux courbatures et de prendre conscience de son corps.
  6. Honorer votre corps ! C’est-à-dire ressentez-le et prenez conscience de vos limites. Les avertissements qui indiquent que l’activité est trop intense, sont l’essoufflement, une sensation de tournis, et/ou encore des vertiges.
  7. Se désaltérer convenablement ! Toute l’année, avant, pendant, après l’effort afin d’éviter les crampes et les blessures musculaires.
  8. Manger en écoutant votre corps. Votre corps, vous alarme, sur ce que vous avez mangé, si cela lui convient, s’il a faim ou s’il en redemande ou s’il est rassasié, au risque que cela se traduise par des douleurs ou des gênes intestinales. Fermez les yeux, à chaque étape, avant, pendant et après mangé. Et constatez que ce sont 3 sensations différentes, concentrez vous afin de les reconnaître. Une fois cette habitude prise, vous n’aurez plus besoin de vous posez ce genre de question : « est-ce que je peux manger ce pain au chocolat, ces chips, ce saucisson, chocolat… ? », fermez les yeux, concentrez vous sur votre estomac, votre ventre, et reposez lui la question : « est ce que tu as faim ? » La sensation dans votre estomac, votre ventre vous le dira !

(source OMS, INPES, INSERM, EOVIMCD, LEGIFRANCE)

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